Le journal d'un confinement...

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Francis
11-03-2021

Extrait de journal


11 mars 2021, un an déjà nous entamions le confinement, un an de vie sous contraintes, les soucis et surtout : le doute, l’incertitude du lendemain.
Il nous aura fallu ce virus pour tout changer. Par la force des choses nous avons dû modifier notre façon de vivre, nous remettre en question, réapprendre et surtout pour certains utiliser le système « D » pour survivre.
Cette pandémie nous aura tout pris : plus de lien social, la liberté de nous déplacer sans contrainte, empêcher beaucoup de gens de travailler et se retrouver sans ressource, l’insouciance, le simple fait de pouvoir serrer dans ses bras les personnes que l’on aime, les sorties au restaurant, au spectacle, au cinéma, les animations culturelles, la danse. La morosité s'est emparée de nous. Dans la rue c'est un triste ballet de gens qui se croisent sans se voir. Malgré le masque, on peut lire la tristesse sur leur visage. Même les conversations sont monotones, elles tournent toujours autour de la Covid19.
Pour résister à cela, de plus en plus de personnes se sont mises à pratiquer du sport en plein air, c’est un moyen de s’oxygéner l’esprit et le corps.
De confinement en confinement puis en couvre-feu, les mois passent avec l’apparition de nouveaux variants : anglais, sud-africain et brésilien. Plus contagieux que la Covid19 qui baisse incontestablement mais est remplacée par ces derniers. Pour l'instant, les vaccins mis sur le marché sont efficaces contre ces variants, jusqu'à quand ?
La Covid19 a occasionné énormément de dégâts : des morts qui se comptent par milliers dans le monde entier, entreprises en faillite, jeunesse désœuvrée n’ayant plus de perspective d'avenir devant eux dont certains se sont suicidés, propriétaires se trouvant avec leur source de revenus : fermé.
Le nombre de personnes qui se sont appauvries a bondi, détresse, dépressions nerveuses etc...
C’est un anniversaire à ne pas fêter.

Aldo
11-03-2021

L'aventure humaine...


Toute aventure humaine n’est pas un naufrage
Même les tyrannies cèdent aux coups de boutoir
Les pandémies s’étouffent dans leur propre mouroir
Les temps sombres ralentissent seulement le voyage !

Un voyage chaotique au gré de l’histoire
Ou se mêlent doutes et conquêtes certaines
Chaque génération doit briser sa part de chaines
Redonner à l’air du temps un souffle d’espoir !

La violence cultive ses propres racines
C’est un combat quotidien l’humaine condition
Chaque jour un peu plus s’éclaire l’horizon
Saurons-nous aller au bout de l’ère citadine !

Dominique
10-03-2021

Humeur...


BlochQuoi qu’il en coûte, quoi qu’il en coûte !
C’était il y a juste un an
Martelé sur un ton martial
Il fallait le croire
Et nous l’avons cru.
Mais pas bien compris.
Sauver des vies, quoi qu’il en coûte ?
Sauver la Bourse, quoi qu’il en coûte de vies humaines.
Et nous en sommes à presque 90 000 morts
Sans qu’aucun infléchissement
N’empêche d’atteindre, comme l’Italie
100 000 morts Puis comme la Grande Bretagne
125 000
Parier que le nombre de personnes contaminées
S’ajouterait à celui des personnes vaccinées
Était un paris audacieux
Pour faire reculer la pandémie
Jusqu’à ce que 40% des opérations soient déprogrammées
Que des malades en réanimation soient transférés on ne sait où.
L’exemple des pays asiatiques, de l’Australie
Et de la Nouvelle-Zélande
L’exemple des pays nordiques (la Suède exceptée)
Dont l’Islande
Avec leur politique du zéro-Covid
N’a pas convaincu les tenants du
Quoi qu’il en coûte à la française
Reste à savoir ce qu’il leur en coûtera,
À nos joueurs de bonneteau
Lorsque viendra l’heure de rendre des comptes

Aldo
08-03-2021

Désirs


* Ils se tiennent enfouis au cœur de nos attentes
Traversent nos silences survivent à nos ennuis
Ils nous viennent d’une mémoire balbutiante
Ces désirs qu’on découvre en gravissant la vie !
Ils nous surprennent ils s’impatientent ils exigent
Ils sont en embuscade dans nos placides sourires
Ils nous poussent à l’excès nous donnent le vertige
Ces désirs qui refusent de se laisser contenir !
Ils nous emportent jusqu’aux rivages de l’exil
Des voyages tourmentés et des instants de grâce
Aux passions déchirantes aux tendres idylles
Ces désirs qui bouillonnent entre feu et glace !
Ils nous consument hors les aléas du temps
Ils bousculent la raison trahissent les promesses
Ils accompagnent la furie de nos élans
Ces désirs qui nous guident vers la sagesse !!!

Dominique
08-03-2021

Humeur...


Calamity JaneOn fêtait ce dimanche
Les Félicité
Prénom plus guère usité de nos jours.
J’en ai connu une autrefois née du baby-boom
Sans doute dans l’euphorie de la Libération
Ou arrivée enfin après une ribambelle de garçons.
Mais, aujourd’hui que le baby-crash est attesté
Quels parents auraient l’idée saugrenue de dénommer ainsi leur rejeton
À moins d’avoir pour l’oxymore une certaine prédilection ?
Pour être en adéquation avec une époque
Sans joie, sans espoir,
Et où sont à la mode d’exotiques prénoms,
Qu’ils évitent néanmoins ceux des vedettes du star system.

Ni Hope, ni Joy,
Mais Calamity Jane.